du 01 octobre au 07 novembre 2012

Atelier de création plastique
AYDÉ ROUVIÈRE
dans le cadre de l’exposition de M.CLAINCHARD

Dans le cadre de l’exposition 36 colors, 9-step gray scale and 7 standard skin tones de Matthieu Clainchard qui se tient aux Instants Chavirés du 26 septembre au 4 novembre 2012, Aydé Rouvière, artiste et intervenante, a conçu et propose trois ateliers possibles en écho à l'univers et aux questions qui émanent de la proposition de l'artiste.

La première proposition d'activité réagit à la forte présence de la couleur dans l’espace d’exposition et aussi dans les objets qui l'occupent. La seconde proposition s'associe plus aux machines et outils sonores qui occupent le sous-sol et évoque aussi la part 'concrète' du son, un domaine qui touche de près les Instants Chavirés. Le troisième atelier s'inscrit plus dans notre environnement immédiat via des photographies prises dans le quartier entre Montreuil et Bagnolet. Des images à retoucher à retravailler.

A suivre tous les détails relatifs à chacun de ces ateliers.

 

Du 01.10.2012 au 07.11.2012

Module : 2h

Participants : Écoles primaires, Centres de loirsirs (6 – 12 ans), Montreuil.

Lieu : Instants Chavirés – Ancienne Brasserie Bouchoule

Les ateliers comprennent un temps de visite de l’exposition

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I. MéCAnO Couleurs

L’espace de l’exposition 36 colors, 9-step gray scale and 7 standard skin tones est, en grande partie, habité par la couleur. De formes géométriques ou abstraites, les multiples motifs peints par l’artiste Matthieu Clainchard font écho aux mires, écrans de test et autres épreuves utilisées dans le domaine technique. D’une autre échelle et déplacées de leur contexte, ces formes colorées perdent leur premier statut et deviennent des œuvres picturales.

 

L’atelier est l’occasion de jouer avec les couleurs par la création d’une sculpture de papier, polychrome, inspirée des nuanciers.

De multiples papiers et plastiques de petits formats, aux grammages et textures variés, sont disposés sur une table, classés par couleur. Cette présentation permet à chacun de se rendre compte de la diversité des teintes colorées et de leur appellation précise.

Pour commencer, deux papiers aux couleurs distinctes sont à choisir parmi les teintes proposées. Le premier papier devient l’amorce de la sculpture, le second, la fin.

Ensuite, chacun sélectionne les teintes qui lui permettent de passer d’une couleur à la suivante. L’opacité des papiers et la transparence des plastiques rendent possible toutes sortes de combinaisons. Par un jeu de superposition, de pliage et d’enroulement, le tout fixé par un système de vis, chacun construit son MéCAnO Couleurs, un nuancier unique et ludique.

 

 

II. Bip Bip  Orchestra

L’exposition 36 colors, 9-step gray scale and 7 standard skin tones présente une sélection d’œuvres associées au domaine de la machine, du bruit et du signal sonore. Des enceintes acoustiques, de petits émetteurs ou encore un train électrique sensibilisent le visiteur aux sons qui nous entourent. La découverte de ces dispositifs et l’écoute attentive des rythmes et des disharmonies modifient notre perception du réel et dévoilent celle de l’artiste.

 

L’atelier propose de créer un orchestre d’objets du quotidien aux sonorités multiples.

Pour commencer, nous recensons les objets domestiques qui produisent du bruit ou des signaux, de façon électrique, électronique ou mécanique.

De multiples objets « à bruit » sont ensuite mis à la disposition des participants, comme un réveil, un minuteur, une cloche, un métronome, un téléphone, un sèche-cheveux… Chacun en choisit un et découvre ses possibilités sonores. Un orchestre se forme.

Différents protocoles sont alors proposés afin de faire sonner les objets: des indications précises telles que des jeux de rythmes, de sonorités ou de familles d’objets, permettent au groupe de créer des variations sonores. Pour finir, à tour de rôle, une personne devient le chef d’orchestre et par une gestuelle codifiée fait jouer les instruments.

Un enregistrement est réalisé pour chaque séquence sonore ce qui permettra de garder une trace des créations et d’envoyer une copie au groupe participant.

 

 

III. Photo graphisme

L’artiste Matthieu Clainchard puise sans relâche dans l’univers de la ville. L’architecture, le mobilier urbain, mais aussi la signalétique et toute autre manifestation graphique sont utilisés, reconstruits, réinventés. Les œuvres présentées révèlent d’une certaine façon l’histoire du lieu d’exposition qui lui-même s’inscrit dans celle de la ville de Montreuil. Une invitation peut-être à redécouvrir la ville et ses composants?

 

L’atelier permet à chacun de poser un autre regard sur l’urbanisme et de le réinventer à sa manière.

Un ensemble de photographies de Montreuil, prises dans les alentours du lieu d’exposition, est à la disposition des participants. On y découvre des rues, un carrefour, des devantures de magasin, des façades d’immeubles…

Ensemble, nous décrivons ces clichés et donnons les termes appropriés aux différents éléments urbains qui les composent.

Chacun choisit une image, et, par le dessin, le découpage ou le collage, en modifie sa lecture.

Feutres fins, marqueurs, vignettes signalétiques et gommettes colorées sont exploités à loisir pour altérer les couleurs, changer les formes, ajouter des éléments.

La composition, réalisée par transparence sur rhodoïd, permet de garder l’original intact et révèle une fois dissociée de l’image, une certaine abstraction urbaine, une ville mise en chantier.