vendredi 16 septembre 2016

L’AUDIBLE FESTIVAL
à L’ÉCHANGEUR et au LULL
(Bagnolet)
à partir de 18h
#1

L’AUDIBLE FESTIVAL (5ème édition)
vendredi 16, samedi 17 & dimanche 18 septembre 2016
au Théâtre L’Échangeur et au LULL / Lutherie Urbaine (Bagnolet)

EnteteBD_AUDIBLE2016

diffusions / concerts / projections / installation
musiques électroacoustiques

Un programme conçu par Jérôme Noetinger en collaboration avec les Instants Chavirés.
Une coproduction Instants Chavirés , Théâtre L’Échangeur et Motus.
En partenariat avec Le LULL Le Local Lutherie Urbaine.
Avec la participation du DICRéAM.
Avec la complicité de Metamkine.

  • Entre le milieu du XVIIIe siècle et le premier quart du XXe siècle, au travers d’un faisceau d’idées, de pratiques et de circonstances diverses, le monde est devenu audible – de manière inouïe. Jonathan Sterne, «Une histoire de la modernité sonore».Tout phénomène acoustique est unique, et le microphone, outil de l’audible, agit comme le révélateur d’un corps sonore qui par nature était certainement peu réfléchissant.
    Lionel Marchetti, «La musique concrète de Michel Chion».

L’édition 2016 de l’AUDIBLE FESTIVAL sera immersive : plongée dans le sonore, mixtion des flux audio et visuel, dissolution de la frontalité, submersion de l’espace dans la vibration.

Artiste emblématique de cette tendance que l’on peut qualifier d’immersive, FRANCISCO LÓPEZ, qui compose à partir de sa collecte de sons issus du monde entier, entend bien créer cette plongée totale dans le son, coupé de toute relation à son origine et au visuel.
JANA WINDEREN, dont le travail est aux frontières de l’artistique et du scientifique, explore elle aussi l’environnement sonore, celui du monde océanique, qui dissimule un paysage sonore insoupçonné.
BARBARA ELLISON cherche des figures sonores dans l’écoute de micro-détails et la répétition, en interrogeant une même forme pour la décomposer et en extraire des spectres sonores, des fantômes.
XAVIER CHARLES est clarinettiste. Pour L’AUDIBLE, il propose «Impédance_clarinette_déluge», une accumulation infinie dans laquelle l’instrument acoustique devient générateur de sons et de fréquences : un flux, des blocs, l’écho des océans.
Où que nous soyons, nous sommes cernés par les ondes. Et la radio nous permet de les entendre. Mais elle peut aussi être un outil de diffusion, comme dans le travail d’ANNE-JULIE ROLLET et d’ANNE-LAURE PIGACHE, qui interroge le corps, la parole et les ondes.
L’immersion est aussi sociale avec le projet «Home», de JEAN-LUC GUIONNET et ERIC LA CASA : faire le portrait d’une maison, le donner à entendre sur scène, et ensuite, le faire interpréter par des comédiens et des musiciens.
Le son s’écoute, se ressent avec le corps, mais il peut aussi être objet de discussion comme dans la conférence improvisée de BASTIEN GALLET et RUDY DECELIÈRE, où philosophie et art sonore se rencontrent.
L’installation sonore de cette édition sera également l’œuvre de RUDY DECELIÈRE.
Comme chaque année, le festival a également passé commande à deux artistes que l’on n’attend pas dans ce domaine, mais dont le travail n’est pas si éloigné de la pratique électroacoustique : pour 2016, FELIX KUBIN et ANGÉLICA CASTELLÓ.
Nous n’oublierons pas de plonger dans le répertoire de la musique concrète avec le chef-d’œuvre de 1973 de MICHEL CHION, «Requiem», que le compositeur lui-même diffusera le dimanche matin.
La clôture du festival sera bruyante et intense, avec AARON DILLOWAY et LETTERA 22, deux exemples du lien tumultueux entre noise et électroacoustique.
Immersion totale !

English version
laudible-festival-eng

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La billetterie est ouverte !
https://www.yesgolive.com/instants-chavires
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consulter la programmation des 17 & 18 septembre.
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programmation
VENDREDI 16 SEPTEMBRE

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au LULL / Lutherie Urbaine  à partir de 18h00 >
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Le LULL / Lutherie Urbaine
59, avenue du Général de Gaulle, 93170 BAGNOLET
M°Gallieni, 01 43 63 85 42
http://www.lutherieurbaine.com/

RUDY DECELIÈRE
Installation sonore

rudy

« Jour pour jour »

Fil de cuivre, feuilles de magnolia grandiflora, aimants, bois, moteurs pas à pas.
Une rosace en bois d’environ 4 mètres d’envergure est suspendue horizontalement au sommet du lieu, et effectue de très lentes rotations à une vitesse invariable. D’elle tombent de fins fils de cuivre. Au bout de chaque fil est suspendue une feuille séchée de Magnolia grandiflora. Le fil traverse chaque élément végétal de part en part, la couture étant faite à la machine. Les feuilles sont suspendues, à l’horizontale, frôlant à quelques millimètres de hauteur le sol et les aimants qui y sont répartis de manière orthonormée. Le fil de cuivre, parcouru par un courant audio (ici le son d’un flux aquatique), vibre très légèrement lorsqu’il passe à proximité d’un aimant. La feuille séchée devient alors membrane et amplifie cette vibration, tel un haut-parleur. Se situant dans une gamme de fréquences aiguës, le son reste extrêmement ténu. Afin d’en percevoir l’aspect sonore, l’installation demande au visiteur un temps d’arrêt, un silence, une intense écoute..

Né en 1979 à Tassin-la-Demi-Lune, Rudy Decelière vit et travaille à Genève. Il étudie à l’école des Beaux-Arts de Genève avec Carmen Perrin (1999-2003), et explore l’art sonore principalement par le médium de l’installation, proposant autant d’espaces extérieurs qu’intérieurs, en perpétuel regard avec leurs situations, leurs composantes architecturales et leurs paysages sonores natifs (Archipel 2003, Bex & Arts 2011, Abbatiale de Bellelay 2012, Musée Jenisch 2013, Lausanne Jardins 2014). De sa qualité parallèle de preneur de son pour le cinéma ou créateur sonore pour pièces interdisciplinaires (Alexandre Doublet, Maya Bösch, Nicolas Leresche & Anne Delahaye, Jean-Louis Johannides), découlent de multiples réflexions autour du sonore, son espace et les rapports ou limites que ces derniers entretiennent avec la musique, donnant ponctuellement lieu à des performances ou pièces multi-pistes diffusées en circonstance. Enrichi de ses expériences cinématographiques (Donatella Bernardi, Marco Poloni), Rudy Decelière travaille principalement à base de sons concrets rendus variablement abstraits, mettant ainsi en jeu la limite perceptive de l’auditeur.

http://www.rudydeceliere.net/

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à L’Échangeur à 20h00 >
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59 Avenue du Général de Gaulle
93170 Bagnolet
m°Gallieni
01 43 62 71 20
http://www.lechangeur.org/
[accès]

20h30 >

> FELIX KUBIN

Felix Kubin

« Max Brand Studie IV »
(commande de création du festival)
Oeuvre de sons fixés multicanal.

Né en 1969 à Hambourg, FELIX KUBIN commence sa carrière musicale dès l’âge de onze ans, en enregistrant et commentant avec son frère les sons du quotidien. C’est la découverte du synthétiseur Korg MS20 qui le poussera plus avant dans l’électronique. Travaillant aujourd’hui pour la radio, le spectacle vivant ou le cinéma, ses concerts solo ont un petit côté «cabaret dadaïste». Pour L’AUDIBLE, il composera une pièce pour haut-parleurs à partir de sons réalisés sur le Max Brand Synthesizer, aussi nommé Moogtonium, synthétiseur que Max Brand (1896-1980), compositeur autrichien émigré aux USA en 1937, avait commandé à Robert Moog.

http://www.felixkubin.com/

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> JANA WINDEREN

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JANA WINDEREN, qui a une double formation en arts plastiques, mais aussi en chimie et en écologie, aime chercher des sons cachés, insoupçonnables, des fréquences impossibles à percevoir pour l’oreille. Explorant des situations extrêmes, elle a notamment concentré ces dix dernières années son travail sur des prises de sons hydrophoniques réalisées dans des rivières, des océans et des glaciers. Une œuvre sonore dont l’immatérialité est une ouverture sur la perception sensorielle..

http://www.janawinderen.com/

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> JEAN-LUC GUIONNET + ERIC LA CASA
« Home – Montreuil »

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Avec :
KLAUS FILIP, CLAIRE BERGERAULT, WILL GUTHRIE, CYPRIEN BUSSOLINI, MARC BARON, ELISABETH SAINT-JALMES.

Parmi leurs nombreuses activités, JEAN-LUC GUIONNET et ERIC LA CASA pratiquent l’enregistrement de terrain, chez des habitants, à partir duquel ils écrivent des documentaires musicaux.
Par le sonore, ils interrogent les dimensions domestiques du quotidien, tout en explorant celles du musical. Leur projet Home, et ce depuis le début, en 2001, se caractérise par deux phases de travail consécutives. Dans un premier temps, Jean- Luc et Eric se rendent chez des habitants. Et selon un protocole d’enregistrement prédéfini (un questionnaire, une paire de microphones, une partition temporelle…), ils enregistrent chaque maison, chaque habitant comme autant de rencontres et de milieux spécifiques qui forment une série de portraits.
Dans un second temps, ils repartent de cette étape documentaire pour, en studio ou sur scène en donner une interprétation ou mieux : une représentation. Pour l’audible, cela se passera sur scène avec 6 musiciens invités.

Coproduction Instants Chavirés / Chorda.
Avec le soutien de la Drac Île-de-France.

http://ericlacasa.info/
http://www.jeanlucguionnet.eu/

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Restauration sur place

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Stand METAMKINE sur place (disques, livres, revues…)


METAMKINE propose un large éventail de musiques électroacoustiques et improvisées, historiques et actuelles, ainsi que quelques livres et magazines.

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Tarifs :

14 euros plein tarif sur place
12 euros prévente & abonné(e)s Instants Chavirés et Théâtre L’Échangeur
Prévente en ligne via ce lien.

PASS 3 JOURS : 36 euros (uniquement disponible sur place)

L’installation sonore de Rudy Decelière est en accès libre.

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