du 17 janvier au 28 février 2013

PAUL DESTIEU



Paul Destieu
vit et travaille entre Marseille, France et Maribor, Slovénie.
A l'invitation de Rien à voir, il présente deux vidéos FADE-OUT (2011) et
Ec-101, Maribor/Ljubljana, 15h14. (2007) à voir les soirs de concerts entre l'ouverture des portes et le début du concert.

Projections les  17, 18, 24, 25 janvier et les 1er, 8, 12, 13, 20, 28 février  2013
de 20h30 à 21h
Entrée libre – concert (payant) à 21h.
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FADE-OUT // vidéo mono-bande, HD, couleur, 12 min, son stéréo, 2011

« Fade-out » ou fondu de sortie est un terme technique utilisé en audiovisuel comme en musique désignant une transition ou une fin : une baisse du niveau sonore ou visuel jusqu’au silence, jusqu’à la disparition.
Ce projet s’inscrit comme une tentative de représentation de cette transition progressive entre deux états prenant la forme d’une oeuvre video dans laquelle dimensions sonores et visuelles entrent en tension.
Le projet met en scène l’enssevelissement progressif d’une batterie sous une coulée de gravier.
Chaque impact est amplifié au contact des différentes parties de l’instrument. La coulée produit une composition rythmique radicale qui au fur et à mesure se transforme en un étouffement sonore et visuel.

Remerciements : Otto-prod / M2F Créations / Anonymal / CM Qwartz

 

Ec-101, Maribor/Ljubljana, 15h14. // vidéo mono-bande, HD, couleur, 4 min 4 sec, son stéréo, 2007

Le projet EC-101, Maribor Ljubljana, 15h 14 est une vidéo tournée en Slovénie témoignant d’une intervention réalisée sur la voix ferrée qui relie la ville de Maribor à Ljubljana.
Échelonnées en dégradé le long des rails, une grande quantité de serviettes en papier multicolores attend le croisement de deux trains. Activé par le souffle de leurs passages, ce dispositif déclenche une explosion de couleurs.
Le titre de l’installation précise la référence et l’horraire des trains pris pour cible. Le spectateur a rendez-vous dans ce paysage désolé et interrompu par une rencontre aussi violente que furtive.

A propos

Paul Destieu poursuit une recherche autour de l'influence de la technologie sur notre environnement. Ses réflexions sont sensiblement nourries par un regard sur les différents médias ou le cinéma et se concrétisent dans sa production artistique par des gestes de paramétrages, de calibrages, de synchronisation. Ses pièces entretiennent une forte dimension architecturale en tension constante entre construction et effondrement d’un sytème.
Avec la nécessité d’incorporer dans ce travail des codes issus de notre culture contemporaine, il provoque une mise à distance du spectateur pour lui proposer d’observer les rapports de forces entre recherche du progrès et phénomène d’obsolescence en organisant des confrontations entre différents médias et formats.
Dans une logique minimaliste, l’économie de moyen va permettre au spectateur d’aller au devant d’une certaine fragilité du réel. Depuis plusieurs années son travail est exposé en France et à l'étranger.
Il intervient à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Marseille et il est à l'initiative d'Otto-Prod / La Vitrine et participe à la mise en place d'échanges entre la France et la Slovénie ainsi que des évènements culturels autour de cette dynamique.
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