En résidence les 28, 29 & 30 janvier 2019
Arlt c’est Eloïse Decazes et Sing Sing. Elle chante, il chante, il joue aussi d’une guitare mal accordable, à bas voltage et plastiquement rurale. Elle c’est une lanterne sourde, lui une pelleteuse pour enfants. A leur blues à la craie, Mocke prête main forte et plus souvent qu’à son tour, à la guitare électrique dont on dirait qu’il arrache des lambeaux de vieux jazz, d’exotica ou de pop insalubre. De la chanson française ? Hérétique alors, un peu mulâtre, à la fois populaire et savantasse, qui de ballades lugubres et sophistiquées en ritournelles mongoloïdes, chérit la mélodie, la cadence, déculotte la langue et s’ébroue dans la dissonance. Arlt a beaucoup voyagé, enregistrant avec Thomas Bonvalet, jouant avec Josephine Foster, travaillant en compagnie de Tori Kudo, Calvin Johnson, Arrington de Dyoniso ou Chris Cohen. C’est aux instants Chavirés qu’Arlt choisit de s’installer trois jours pour sculpter ce qu’il manque à leur nouveau répertoire , augmenté de Clement Vercelletto (Kaumwald, Orge Agnès…) aux percussions et soufflants, avant d’enregistrer leur prochain disque , Soleil Enculé.
Eloïse Decazes : Chant, concertina, claviers, magnéto-cassettes
Sing Sing : Chant, guitare
Mocke : Guitare à pédales
Clément Vercelleto : Percussions, Saxophone, Demie-clarinette….