De haut en bas, de bas en haut et latéralement (Nina Garcia, Anna Gaïotti, Romain Simon, Jennifer Caubet, Christophe Cardoen, Étienne Foyer)
À l’ancienne Brasserie Bouchoule

Ce concert a lieu à l’ancienne Brasserie Bouchoule (espace d’exposition des Instants Chavirés)
au 2 rue Émile Zola, Montreuil (150 mètres avant la salle de concerts)
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Ouverture 20h00
Début du spectacle 20h30
Buvette sur place
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De haut en bas, de bas en haut et latéralement

© Patrick Berger

Nina Garcia guitare
Anna Gaïotti claquettes
Romain Simon batterie
Jennifer Caubet sculptures
Christophe Cardoen lumières
Étienne Foyer son

Concert-installation avec sons, gestes et sculpture.

Un mouvement lent, sans début ni fin, des chutes atemporelles, du sable qui érode les formes, un espace sculptural qui barre toute ligne de fuite et strie une surface de jeu où des corps s’évertuent à sonner et avancer jusqu’à l’épuisement.

Nina Garcia, Jennifer Caubet, Romain Simon, Anna Gaïotti, Christophe Cardoen et Étienne Foyer se sont rejoint·e·s sur un terrain d’expérimentations exceptionnel, à la croisée de leurs pratiques respectives. Iels proposent aujourd’hui une pièce forte, qui dépasse les genres, où corps, sons, lumières et sculptures se mêlent et s’entrechoquent.

Dans un exercice d’anti maïeutique appliqué, cette nouvelle équipe partage avec le public un espace en tension aux contours mouvants où la lumière bouche la vue, où le silence effraie le bruit, où l’intensité monte quand tout ne fait que descendre. Trois corps et demi et une ode à la percussion faite main, pied, doigt pour une histoire à re-dé-construire chaque soir, une désarticulation chorégraphique menée par les sons, les formes, leurs ombres.

Production déléguée : La Muse en Circuit – CNCM
Coproduction : Ici l’onde, Le Générateur, GMEM – Centre national de création musicale, La Soufflerie – Rezé, Espace Multimédia Gantner – service du Département du Territoire de Belfort.
Aide à la création de la Région Île-de-France. Avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et du CNM – Centre National de la Musique. 

© Jérôme Fino

Nina Garcia

Nina Garcia mène un travail autour de la guitare électrique à mi-chemin entre musique improvisée et noise. Son dispositif est réduit au minimum : une guitare, une pédale, un ampli avec lesquels elle sculpte le son et fouille le chaos pour en faire émerger l’inouï. Son attention est donnée au geste et à la recherche sur l’instrument, ses résonances, ses limites, ses extensions, ses impuretés, ses recoins inaudibles. Une convergence de sauvagerie et de tendresse avec son instrument, un corps-à-corps tendu entre deux âmes vibrantes pour une musique et une chorégraphie à la poésie brute.

Nina Garcia joue en solo sous le nom de Mariachi, dans Autoreverse avec Arnaud Rivière, en duo avec Maria Bertel, Camille Émaille, dans mamiedaragon et Le Un.

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Anna Gaïotti

Chorégraphe, musicienne, écrivaine. Son travail prend corps dans sa relation aux musiques expérimentales, noise, techno et relate dans ses expériences de vie et de danse les mondes nocturnes qu’elle traverse. Issue de la performance, elle met en scène le corps par une écriture qu’elle se fabrique où se confrontent les choix et les non-choix, les doutes et les normes, la fiction et la réalité d’une identité personnelle et commune.

Anna Gaïotti a étudié à l’ENSBA Paris, au CNDC Angers, à DanceWeb Impulstanz Wien et avec le groupe Research P.A.R.T.S à Bruxelles avec B. Cvejik. Elle joue avec Thibaut de Raymond, vierge noire (Léo Dupleix, Sigolène Valax), muon s, Jean-Luc Guionnet, et a collaboré avec Laura Sellies, Amélie Giacomini, Mark Tompkins, Phia Ménard et Tatiana Julien.

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Romain Simon

Musicien et activiste des scènes expérimentales et underground françaises dont il est une figure incontournable et passionnante. Batteur dans de nombreux groupes depuis les années 2000, Romain Simon évolue entre rock incisif, expérimentation sonore et noise texturée. En point commun à toutes ses formations : une approche brute et intense de la percussion, un jeu assumé avec le rythme et les métriques, une recherche autour de la transe, une frappe directe, un son d’une entièreté radicale, une maîtrise de la mise en tension et du geste suspendu.

Romain Simon joue dans Bâton XXL, Carte Noire, Me Donner, La Race, Headwar. Il joue épisodiquement aux côtés du groupe norvégien MoE, et des français Sister Iodine.

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Jennifer Caubet

Grâce à des productions singulières avec des spécialistes, ingénieurs, architectes, elle mène une réflexion sur, dans et autour de l’espace, à travers la sculpture, l’installation et le dessin. Du plan au volume, il s’agit toujours de réseaux de lignes, de coordonnées et de trajectoires spatiales, à la fois réelles et imaginaires, paramétrant l’espace et exprimant diverses manières d’être-au-monde, entre états de repli et d’extension, chargés d’un potentiel fictionnel où l’utopie rejoint parfois la dystopie.

Elle a exposé à la Maréchalerie de Versailles, à BF15 à Lyon, à la Kunsthalle Bâle, au Chalet Society, aux Instants Chavirés, à la Chapelle Saint-Nicolas ainsi que pour les collections Lafayette Anticipations, Fonds de dotation Famille Moulin, CNAP, FRAC Occitanie, Frac PACA. Elle est représentée par la galerie Jousse Entreprise.

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Christophe Cardoen

Christophe Cardoen réalise des installations lumineuses. Lors de performances, il joue de la lumière avec des musicien·ne·s, des cinéastes, des acteur·rice·s, des danseur·euse·s pratiquant l’improvisation. Il utilise la lumière et l’ombre comme une matière en soi. En associant des dispositifs électromécaniques, des obturateurs ou des surfaces réfléchissantes à des sources lumineuses, il provoque des variations de rythmes, des scansions de lumières vives dans le noir profond et éprouve nos perceptions visuelles du temps et des lieux. Une lumière vivante, organique, qui donne à voir autant qu’elle dissimule.

Il joue avec Le Un, Angelica Castello, Xavier Charles, Anna-Maria Civico, Michel Doneda, Will Guthrie, Seijiro Murayama, Jérôme Noetinger, Lee Patterson, Anne-Laure Pigache, Anne-Julie Rollet, Marie Cambois, Djamila Daddi-Addoun, Lionel Palun, Xavier Quérel…

Étienne Foyer

Au cours d’une vingtaine d’années de pratique du son, Étienne Foyer s’est spécialisé dans la pratique de la sonorisation de concert. Il conçoit le son comme un flux d’énergie qui lie artistes et publics et envisage son rôle comme celui d’un passeur expérimenté qui joue en direct avec cette matière en mouvement. Sonorisateur permanent de deux des scènes principales dédiées aux musiques innovatrices en Europe (les Instants Chavirés, Montreuil puis les Ateliers Claus, Bruxelles), il a été confronté à de très nombreuses problématiques de la mise en son.

Il a également collaboré avec les festivals Meakusma, Kraak, Densités ainsi que lors des tournées de Deerhoof (2007 à 2011), The Ex (2006 à 2017), Hawk and a Hacksaw (2008-2011), Wild Classical Music Ensemble (depuis 2015), Kokoko (depuis 2017), Bégayer et Orgue Agnès (depuis 2020).

© Patrick Berger

En partenariat avec La Muse en Circuit – Centre National de Création Musicale (CNCM) à Alfortville.