ENABLERS
WOMAN
ONE LICK LESS

ENABLERS
(San Francisco)

Enablers, c'est la réunion de quatre musiciens chevronnés : un batteur, Doug Scharin (June Of 44, Codeine) ; deux guitaristes, Joe Goldring (Toiling Midgets, Swans, HiM, Men Of Porn…) et Kevin Thomson (Morning Champs, Timco, Nice Strong Arms…) ; et enfin, Pete Simonelli, chanteur-conteur-écrivain-poète ayant roulé sa bosse dans les cercles littéraires de San Francisco et d’ailleurs. De la mise en commun de ces forces vives est né un son inimitable, sorte de dialogue à la fois raffiné, viscéral et mouvementé entre le verbe et la musique. Après trois albums, deux EP et un split 7" avec Redpanda, le groupe viendra nous présenter son nouvel album "Blown Realms And Stalled Explosions" (Exile On Mainstream & Lancashire And Somerset). A ne rater sous aucun prétexte.

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WOMAN
(New-York)

En 2009, ces quatre mauvais garçons basés à Brooklyn accouchaient d’un premier album (Bang Records) d’une noirceur sauvage comme on n’en avait pas entendue depuis trop longtemps. Trimballant son pot-pourri de swamp, de blues et de post-punk nauséabond et poisseux comme la mort, Woman tapine entre les bouges interlopes du Lower East Side du début des 90’s (Cop Shoot Cop, Chrome Cranks, Unsane, Swans) et les replis suintants de l’Australie (Birthday Party, Lubricated Goat). Un nouvel devrait être disponible pour cette première tournée en Europe. Femme, je vous aime.

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ONE LICK LESS
(Paris)

Formation bicéphale – et donc minimale – pour élégance maximale, One Lick Less est la rencontre entre Basile Ferriot (Xnoybis), batteur élastique de classe internationale, et de Julien Bancilhon, guitariste aux mains d'argent (un plectre ou un bottleneck vissé sur chaque doigt), chanteur mais aussi artisan, puisque qu'il fabrique ses propres instruments (guitares et double pedal steel home-made). La musique du duo va puiser son souffle magnétique du côté de la folk et du blues – et plus largement de l'Americana (Charley Patton en version romanesque, et contemporaine, ou John Fahey et son America) –, le tout parasité de quelques expérimentations, de bruits rares mais précieux et de passages improvisés. Mais quand bien même les emprunts à la musique américaine de grands chemins seraient limpides, Ferriot et Bancilhon lui découvre un faciès sombre, tordu et grimaçant, une carapace écorchée et une atmosphère sous haute-pression.

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Plus d’infos sur les activités de GTOK GTKO: http://gtokgtko.wordpress.​com/

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et avec l'affiche de la soirée, c'est encore mieux :