samedi 06 juillet 2024

Glenn Marzin
Rie Nakajima
Jean-Luc Guionnet
À l’ancienne Brasserie Bouchoule
À partir de 15h
Entrée libre

Pour cette fin de saison, les Instants Chavirés vous proposent un beau week-end d’explorations sonores sous formes d’installation, de performances et de concerts… Un week-end qui vous fera cheminer entre l’ancienne brasserie Bouchoule et la salle de concerts des Instants Chavirés.
Expérimenter la sculpture-instrument imaginée par Glenn Marzin, s’imprégner des dispositifs cinétiques d’objets trouvés de Rie Nakajima, des sons inouïs du saxophone de Jean-Luc Guionnet ou du benju d’Ustad Noor Bakhsh (pour la première fois en France !), sont autant de propositions que l’on pourra savourer lors de ces deux après-midi et soirées des 6 et 7 Juillet.
Le tout, garanti hors compétition.

Samedi 6 juillet / entrée libre / ancienne brasserie Bouchoule :
15h00-18h30 :
La Cabane Sonore, Glenn Marzin (sculpture-instrument participative)
18h30 : Rie Nakajima (performance)
20h00 : Jean-Luc Guionnet (live)
Buvette sur place

Dimanche 7 juillet :
15h00-20h00 : La Cabane Sonore, Glenn Marzin (sculpture-instrument participative), entrée libre.
20h00 : Ustad Noor Bakhsh aux Instants Chavirés (concert payant). Toutes les informations ici.

>
Glenn Marzin
La Cabane Sonore

© Stéphanie Sacquet

Lieu de refuge et de voyage, la cabane sonore est une sculpture-instrument en bois destinée à être jouée et écoutée dedans, autour, dehors. Elle invite l’auditeur·rice à pénétrer et s’installer dans la caisse de résonance géante, au coeur de la matière sonore, et à s’improviser tour à tour auditeur·rice et musicien·ne.

De longs manches se déploient de part et d’autre de la structure cubique. Des cordes métalliques transforment l’instrument en une contrebasse démesurée. Sa peau en bois est recouverte d’objets sonores : ressorts, pianos à doigts, cymbales, métallophones, cithares, instruments à vents… Frottés, soufflés, effleurés, pincés, ces modules mettent la caisse de résonance en vibration, flottant au-dessus du sol.

Durant deux après-midi au sein de l’ancienne brasserie Bouchoule, le public est invité à prendre
possession de cette installation sonore interactive et immersive. Accompagné·e·s de médiateur·rice·s, les participant·e·s expérimentent un geste instrumental avec simplicité et pratiquent l’improvisation collective, dans une démarche ludique, pédagogique, interactive et inclusive. Des temps d’activations spécifiques de ces installations sont au programme pour tous types de publics : adultes, enfants, adolescents, séniors, musicien·ne·s ou publics non
initiés, familles. Un objet à la croisée des arts sonores et de la pédagogie pour découvrir, pratiquer, écouter et improviser, seul·e ou à plusieurs !

Glenn Marzin est un luthier multi-instrumentiste. Parallèlement à sa participation à diverses
formations rock ou freemusic, tels que le Riquet Jug Band dans lequel il intègre des instruments de « lutherie sauvage » caractéristique de nombreux blues band des années 1920 aux Etats-Unis, il développe au sein du collectif Curry-Vavart des projets de lutherie expérimentale et d’installations telles que « La Cabane Sonore ».

Vidéo

– – – –
INFORMATIONS PRATIQUES
Date :
dimanche 7 juillet
Horaires : 15h-18h30, sous la forme de 3 à 4 sessions d’activation à partir de 15h10. Réservations sur place directement.
Lieu : ancienne brasserie Bouchoule, 2 rue Émile Zola 93100 Montreuil.

>
Rie Nakajima

© Marc Krause

Rie Nakajima est une sculptrice sonore basée à Londres. Elle crée des sons en utilisant une combinaison de dispositifs cinétiques ainsi que des objets du quotidien, trouvés sur place ou au hasard de ses parcours. Cela peut prendre la forme d’une installation ou bien d’une performance. Fusionnant la sculpture et le son, sa pratique artistique est ouverte à l’aléatoire et l’interaction des matières.

Sa première exposition solo a été accueillie par l’IKON Gallery à Birmingham en 2018. Elle a également travaillé avec le Museo Vostell Malpartida (Cáceres), l’Association de Le Cyclop (Milly la Forêt), au ShugoArts (Tokyo), au Donaueschinger Music Festival (Donaueschinger) et au Café OTO (London).

Elle a collaboré avec entre-autres Keiko Yamamoto (dans le projet O YAMA O), Pierre Berthet (Dead Plants and Living Objects), David Toop, David Cunningham, miki yui, hans.w.koch, Marie Roux, Billy Steiger, et Akira Sakata.

https://www.rienakajima.com/index.html

>
Jean-Luc Guionnet

© Peter Gannushkin

Solo saxophone

Jean-Luc Guionnet a étudié les arts plastiques et la musique électroacoustique avec Christine Groult, Michel Zbar et Iannis Xénakis. Poly-instrumentiste (saxophone alto & soprano, orgue, piano), il a improvisé et expérimenté dans le champ de la musique électroacoustique avec Eric La Casa, Eric Cordier, Pascal Battus, Edward Perraud, Frédéric Blondy, Sophie Agnel, André Almuro, Olivier Benoit, avec les groupes Schams, Synapses, Calx, Phéromones et Hubbub. Passant d’une approche très physique du jeu, du souffle, à un travail de mise en espace du son, à travers des dispositifs sonores complexes.

« Mon travail se divise en autant de parties qu’il m’est offert d’occasions d’agir et de penser par, avec et dans le son, l’image, les formes. Ces occasions ont toujours à faire avec la rencontre forte d’un dehors : un instrument (saxophone / orgue), un problème théorique (qu’est-ce que la rumeur ?), et surtout un ami collaborateur : André Almuro, Thomas Bonvalet, Taku Unami, Seijiro Murayama, Éric La Casa, Claire Bergerault, Will Guthrie, Rhodri Davis, Thomas Tilly, Lotus Edde-Khouri, … une équipée au long cours, Hubbub, Ames Room, Phéromones… ».

Ce concert s’inscrit dans une série d’enregistrements solo destinés à une sortie discographique sur le label Potlatch. Après deux concerts enregistrés en 2023 aux Instants Chavirés, Jean-Luc expérimentera une tout autre accoustique au sein de l’ancienne Brasserie Bouchoule.

http://www.jeanlucguionnet.eu/

horaires
ouverture des portes 15h00 |