RHRR
JEAN-LUC GUIONNET & SEIJIRO MURAYAMA

RHRR

GUYLAINE COSSERON voix
XAVIER CHARLES clarinette
FRÉDERIC BLONDY piano

Rhrr donne à entendre une musique minimale au bord du secret et de la confidence comme quelque chose que l’on murmurerait à l’oreille, chuchotis que suggère la voix de Guylaine Cosseron traversée d’accents à la Morton Feldman dans le piano de Frédéric Blondy et où le temps s’étire sous de longs souffles émis par la clarinette de Xavier Charles.
L’enchevêtrement des sons où voix et clarinette se rapprochent, se croisent et s’éloignent ponctué par le piano tantôt rythmique tantôt harmonique, ouvre un espace dépouillé, infime et infini, frôlant le silence comme une caresse.

Membre du groupe vocal “Les Grandes Gueules“ depuis 2004, Guylaine Cosseron développe un vocabulaire sonore très riche et un langage imaginaire plus libre grâce aussi à de nombreuses rencontres telles que Laurent Dehors, Médéric Collignon, Louis Sclavis, Lucia Recio, Phil Minton, Jean-Luc Guionnet ou Joëlle Léandre.
 
A partir de 2005, elle décide de ne se consacrer qu’à la musique improvisée, en duo avec Phil Minton (voix), Patrick Martin (saxophone et valise), avec Mathilde Lechat (chant) en trio avec Nicolas Talbot (contrebasse) et Nush Werschowska (piano et synthé) avec Camel Zekri (Altersoniq Orchestra), en trio avec Phil Minton et John Russell, ainsi qu’avec Xavier Charles et Frédéric Blondy, en solo (24h Solo de Sête, festival des musiques exploratrices à Crest) et avec d’autres artistes (danseurs, chorégraphes, metteurs en scène, comédiens et plasticiens). »

Clarinettiste, Xavier Charles pratique essentiellement l’improvisation, et multiplie les collaborations avec de nombreux musiciens en france et à l’étranger. Il a développé des techniques sur l’instrument inspirées par la matière, les sons du quotidien, du vivant. et les langages musicaux contemporains. Ses recherches sonores l’ont aussi orienté vers un système de haut-parleurs vibrants. Ses expériences l’emmènent aux frontières de la musique improvisée, du rock noisy (avec The Ex) , de l’électroacoustique, du jazz, de la musique traditionnelle.
Son travail d’improvisateur met en jeux la question de l’écoute et comment la réinventer.

http://www.xaviercharles.com/

Très tôt passionné par la création sonore contemporaine, Frédéric Blondy explore et absorbe, avec la même curiosité, la musique contemporaine classique, la musique expérimentale, la musique improvisée, le jazz d’avant-garde, le freejazz, les musiques électroniques et la musique électro-acoustique.
Frédéric Blondy s’est produit depuis une quinzaine d’années dans de nombreux festivals et salles de concerts en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. Il a eu l’occasion de collaborer avec de nombreux musiciens tels que Paul Lovens, Rhodri Davies, Lê Quan Ninh, Michel Doneda, Joëlle Léandre, Urs Leimgruber, Thomas Lehn, Daunik Lazro, Radu Malfatti, John Tilbury, Otomo Yoshihide, Mats Gustafsson, Joëlle Léandre…. et de développer un travail approfondi en formation avec des groupes tels que Hubbub.

Dans le but d’explorer et de découvrir, en orchestre, de nouvelles formes musicales et sonores, il fonde en 2011 l’Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisations Musicales (ONCEIM) dont il est actuellement le directeur artistique.

http://www.fredericblondy.net/

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JEAN-LUC GUIONNET & SEIJIRO MURAYAMA
saxophone alto, percussions

Projet de pure improvisation pour deux musiciens qui travaillent l’espace, et qui partagent une extrême concentration et un attachement quasi obsessionnel à la naissance et au développement du son.

“Les qualités et les quantités singulières du lieu sont pour nous la condition première de notre musique, la pichenette qui nous fera jouer comme-ci plutôt que comme-ça. Ce qui implique forcément une grande diversité de résultats d’un concert à l’autre.
Pour dire, qu’entre notre humeur du moment (puisqu’il est dit que forcément nous en avons une), l’architecture et l’acoustique du lieu, le type d’attention du public et les caractéristiques du bruit de fond,
le lieu et le moment passent au filtre de notre propension à jouer ou à ne pas jouer (ceci ou cela).”
Jean-Luc Guionnet

http://www.jeanlucguionnet.eu
http://www.seijiromurayama.com/